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GRACIAS A LA VIDA

CD RELEASE REVIEW

Avec Federico Tibone et Pierre Laniau

29 Mai 2025

« Gracias a la vida », l’art vocal sans limites

d’Anne-Lise Polchlopek

La mezzo-soprano française publie un premier album dans lequel des chansons côtoient des airs d’opéra, des mélodies et des lieder.

« Tout comme la première page d’un roman, généralement peaufinée par l’auteur, la plage d’ouverture d’un disque revêt une importance particulière. Celle qu’a choisie Anne-Lise Polchlopek pour introduire son premier album solo confine à l’idéal. En moins de trois minutes, la mezzo-soprano montre ce dont elle est capable dans une scène qui, par sa variété de ton, pose autant de défis expressifs et esthétiques qu’un opéra complet. Le Old Lady’s Tango, extrait de l’opérette Candide, de Leonard Bernstein, permet à la Française de 35 ans d’exploiter ses immenses qualités de diction (consonnes qui résonnent, voyelles qui se dilatent) et de chant (sobre murmure ou cri d’extase).

 

Irrésistible, cet air qui se délecte des atours et détours de la langue constitue par son titre – I Am Easily Assimilated – un clin d’œil à l’identité artistique de la jeune chanteuse (qui révèle la présence d’un « pilier ibérique » dans sa formation) en même temps que le panneau annonciateur d’un programme polyglotte (français, anglais, allemand, italien, espagnol) et éclectique (genres, époques) dont le maître mot pour l’interprète est bien l’assimilation.

 

Après ce lever de rideau décoiffant, Anne-Lise Polchlopek se présente en chanteuse assagie avec une berceuse (Wiegenlied op. 41, de Richard Strauss) au déploiement de rêve (somptueux phrasé au service de la ligne mélodique).

 

De Bizet à Polnareff

 

Si le pays et le tempérament changent avec le numéro suivant (la deuxième des Seis canciones d’Eduard Toldra), le thème maternel demeure. Le parcours des vingt-six morceaux rassemblés sur ce disque (dus à une vingtaine de compositeurs) s’effectue, en effet, avec passage de témoin d’une pièce à l’autre ou recherche d’une symétrie à distance. Manuel de Falla (Nana) fera écho à Eduard Toldra, comme Gabriel Fauré (maître de la mélodie française) à Richard Strauss (référence du lied allemand). Les Berceaux de Fauré, avec des graves frémissants et un chant dans le style de l’époque, succèdent aussi à deux « inattendus » du répertoire français. L’un, Ma première lettre, de Cécile Chaminade, bijou que beaucoup d’interprètes auraient servi comme une bluette. L’autre, La Tendresse, immortalisée par Bourvil, qu’un accompagnement à la guitare imitant le luth inscrit dans la tradition des chansons populaires d’antan.

 

Le renouvellement des dispositifs instrumentaux compte parmi les multiples attraits de ce disque intelligemment conçu. La guitare de Pierre Laniau, seule (un peu maigrichonne dans l’opulente habanera de Carmen de Georges Bizet, mais à son avantage dans la foldingue Diva de l’Empire, d’Erik Satie) ou en duo avec le piano de Federico Tibone (pétillante cavatine de Cherubin dans Les Noces de Figaro de Mozart), apporte une touche de légèreté à un récital, vocalement puissant, qui conduit l’auditeur de surprise en surprise.

 

Ainsi, le jeune amoureux plein d’espoir des Noces laisse-t-il la place à son pendant malheureux dans la chanson Mes regrets, de Michel Polnareff. Dans les deux cas, Anne-Lise Polchlopek préserve la dualité de l’expression mêlant gaucherie et emphase.

 

Exceptionnelle force dramatique

 

Le sommet de ses interprétations d’une exceptionnelle force dramatique est paradoxalement atteint dans une simple chanson, La Chanson des vieux amants, de Jacques Brel. Articulation digne du Belge sourcilleux en la matière, sourire-rictus du même tonneau, et incarnation de circonstance, quitte à enlaidir le timbre sur la fin. A couper le souffle !

 

L’art d’Anne-Lise Polchlopek ne connaît ni les frontières musicales ni les limites techniques. Sa capacité d’appropriation bénéficie aussi bien à Olivier Messiaen (Trois mélodies, sur des poèmes de Cécile Sauvage, dont l’irradiant « Pourquoi ») qu’à Francis Poulenc (l’imprécatoire « C’est ainsi que tu es ») et ses clairs-obscurs de vraie mezzo, autant à Tomas Mendez (Cucurrucucu paloma) qu’à Xavier Montsalvatge (Canto negro).

 

Partout, Federico Tibone se prête au jeu, discret ou spectaculaire. Son piano allie rigueur et liberté. Ainsi, pour la projection quasi cinématographique de Jacques Brel et pour l’exaltation lyrique de Maurice Ravel, Vocalise-étude en forme de habanera que la soliste fait étonnamment dériver de la griserie aux sanglots. La vie en raccourci ? Dépourvue de paroles, cette page très sensuelle ne le dit pas, au contraire de Gracias a la vida, hymne de Violeta Parra jadis entonné par Joan Baez, qui vaut à Anne-Lise Polchlopek d’exulter au terme d’un disque bouleversant. »

Par Pierre Gervasoni

© Mégane F.

GRACIAS A LA VIDA

CD RELEASE REVIEW

Avec Federico Tibone et Pierre Laniau

23 Mai 2025

« Autrefois, le chanteur à accent était un emploi dans l’univers du music-hall, et désignait en généralement un interprète « bien de chez nous » qui feignait de s’exprimer avec l’accent d’une nationalité étrangère. Pour son premier récital au disque, la mezzo-soprano Anne-Lise Polchlopek (qu’on a pu entendre notamment dans le cadre de l’académie Orsay-Royaumont ou encore en récital salle Cortot) se livre avec brio à un exercice prouvant qu’elle est apte à franchir plus d’une frontière. Elle ouvre d’ailleurs son programme avec l’irrésistible air de la Vieille dans Candide de Leonard Bernstein : « I am easily assimilated », où cette native du fin fond de l’Europe de l’est explique qu’elle peut devenir à volonté espagnole ou représentante de n’importe quel pays. L’Espagne, justement, est très présente dans ce disque, mais il ne s’agit pas d’un vague intérêt de surface : Anne-Lise Polchlopek a étudié à Madrid et en a rapporté une maîtrise enviable de la langue castillane, qui lui permet de s’approprier réellement ces mélodies qu’il faut ressentir à fond pour bien les chanter. Avec une voix ô combien différente, la mezzo française sait ici faire sien tout un répertoire où excellait jadis Victoria de los Angeles : Chants populaires espagnols de Manuel de Falla ou Canciones negras de Montsalvatge, et jusqu’à la zarzuela, avec ce redoutable exemple de chant syllabique qu’est l’air de la tarentule, extrait de La Tempranica de Giménez.

Autre frontière qu’enjambe allègrement Anne-Lise Polchlopek, celle qui sépare le chant classique de la chanson populaire : passent ici les ombres de Jacques Brel, Michel Polnareff ou même Bourvil, avec des exemples qui montrent que ce qui relève de la « variété » n’a parfois rien à envier à l’univers de la mélodie de salon. Avec un naturel parfait, l’artiste passe sans heurt de ces chansons à des pages de Fauré, Poulenc, Satie ou Cécile Chaminade. L’opéra n’est pas loin non plus, sans vraiment s’éloigner de la chanson, avec la romance de Chérubin (retour en Espagne via la France, l’Autriche et l’Italie) et avec la habanera de Carmen, deux pages ou la guitare de Pierre Laniau vient s’ajouter ou se substituer au piano de Federico Tibone pour apporter une touche espagnole qui n’a rien de « carte postale ».

Ne s’interdisant aucun rapprochement, Anne-Lise Polchlopek inclut même une œuvre de jeunesse de Messiaen, ses Trois Mélodies de 1930, ou même cette berceuse hors-normes qu’est le Wiegenlied de Richard Strauss. De quoi nous donner l’impression que, vraiment, elle peut tout faire, ce qu’on s’empressera de vérifier dès cette saison (elle chante en ce moment le rôle-titre de La Belle Hélène à Toulon) ou dès la prochaine (elle participera à la création française de La Passagère de Weinberg à Toulouse).»

Première Loge, Laurent Bury, 23/05/25

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RÉCITAL SALLE CORTOT

GALA DE LA VOIX

Paris

Janvier 2025

« Ce Gala, soutenu par la Fondation Minou Amir-Aslani, a souligné l’engagement de cette institution envers la promotion des jeunes talents et la transmission de l’excellence musicale.
Le Premier Prix du Jury a été décerné à Anne-Lise Polchlopek, une mezzo-soprano française dont l’interprétation raffinée et émotionnellement riche a séduit le public et le jury. Dans des airs tirés de Sapho (Gounod) et Candide (Bernstein), Polchlopek a brillamment incarné une palette de personnages, prouvant sa maîtrise de différents registres vocaux et son interprétation réfléchie. Forte de son parcours exceptionnel, Anne-Lise Polchlopek s’est distinguée dans plusieurs concours prestigieux, dont Marmande, Gordes et Royaumont. Elle a été formée auprès de grandes figures du chant telles que José van Dam et Sophie Koch, et a eu l’occasion de se produire dans des lieux prestigieux à travers le monde. Sa passion pour la musique de chambre et les mélodies françaises est également un élément clé de son identité artistique. »

ClassicAgenda.fr, Marine Park-Dufour (20/01/25)

« [...] Anne-Lise Polchlopek (dont le talent a déjà été apprécié par Première Loge Opéra à plusieurs reprises, en récital dans cette même salle ou à Orsay) [est une] Dorabella rayonnante qui se voit honorer du premier prix du jury. Si elle puise dans des répertoires moins courus, ses personnages sont déjà très réfléchis, notamment la Sapho de Gounod, révélant un phrasé exemplaire et une maîtrise de la ligne sans faille. L’air de la vieille dame de Candide soulignant également un sens de l’humour et une verve de premier plan, dont elle sait jouer avec éclat. »

Première Loge Opéra, Camillo Faverzani (16/01/25)

«  Le Premier Prix de la soirée, Anne-Lise Polchlopek, a déjà un métier. Ses attitudes sur scène montrent une expérience qui lui permet d’aborder ses rôles non seulement sur le plan vocal, mais également sur le plan psychologique. Les deux airs qu’elle a interprétés, "Ô ma lyre immortelle" (de Sapho de Gounod), profondément tragique, et "I Am Easily Assimilated" (air de l’Old Lady dans Candidede Bernstein), dans un style de tango, mettent en lumière sa remarquable polyvalence. »

Vivace Cantabile Opéra, Victoria Okada (16/01/25)

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RÉCITAL SALLE CORTOT
avec Anna Giorgi

10 février 2024

Festival Élite
 

" Le programme (...) aura permis de mettre en valeur la remarquable adaptabilité stylistique de l’interprète, ainsi que ses grandes qualités vocales, techniques et interprétatives. 
La voix d’Anne-Lise Polchlopek est d’une belle homogénéité, avec un grave chaleureux, un aigu franc, et une liaison entre les registres d’un grand naturel. Si l’on sent la chanteuse particulièrement à l’aise dans la mélodie et l’opéra français (elle a remporté l’an dernier le Grand prix de la mélodie au Concours international de Toulouse), elle ne se montre pas moins convaincante dans le Didon et Énée de Purcell ou Le couronnement de Poppée de Monteverdi. De la reine de Carthage, Anne-Lise Polchlopek possède la grandeur de ton mais aussi la tristesse noble et pudique, avec un « Remember me » dont la reprise pianissimo est poignante… comme le sont les exclamations douloureuses qui ouvrent les adieux à Rome, touchants de sobriété et d’émotion contenue. Le répertoire italien plus tardif, au service duquel la mezzo met cette fois-ci une chaleur expressive très bienvenue, est représenté par l’air de Musette extrait de la rare Bohème de Ruggiero Leoncavallo, le « Sole e amore » de Puccini (qui préfigure le quatuor clôturant l’acte III de La bohème…), et l’air de Leonora de La favorita (en italien : dommage…), dont les écarts vocaux sont bien maîtrisés et dont la chanteuse met parfaitement en valeur le contraste opposant le lancinant  « O mio Fernando » à la fougueuse cabalette. Merci enfin à Anne-Lise Polchlopek d’avoir proposé quelques raretés, telles « La Princesse sans cœur » d’Holmès, ou encore la très belle « Scène de Phèdre » de Viardot.

(...) Le public, conquis, réclame un bis : ce sera le délicieux « À Chloris » de Reynaldo Hahn, offert avec tout le charme et toute la simplicité requis par la page. Anne-Lise Polchlopek : plus qu’une artiste prometteuse, un talent déjà confirmé dont nous suivrons les prochaines apparitions avec intérêt !"


Première Loge, Stéphane Lelièvre, 11 février 2024

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© Pascal Gely

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© Pierre Laniau
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© Mégane F.

LA BELLE HÉLÈNE

J. Offenbach

Direction : Romain Dumas

Opéra de Toulon

Mai 2025

« La distribution, jeune, et où tous sauf Ménélas sont en prise de rôle, se montre d’une implication scénique sans faille. Se détache la superbe Hélène d’Anne-Lise Polchlopek, impressionnante par sa stature comme par son beau mezzo dense et puissant, sachant s’alléger pour se faire insinuant ou voluptueux, et se plier, avec un second degré réjouissant, aux virtuosités (trilles, vocalises et aigus fulgurants compris) du fameux « Ô ciel ! L’homme à la pomme ». »

Opéra Magazine, Thierry Guyenne, 13/05/2025

« Hélène, la reine de Sparte, est interprétée par la mezzo-soprano Anne-Lise Polchlopek, dont la voix ardente et veloutée, marquée par un vibrato généreux, enflamme l’Agora. Elle fait preuve d'agilité vocale, déployant ses vocalises virtuoses dans un moment de désespoir si théâtral qu’il en fait rire les mortels. Ses aigus, brillants et puissants, ne relèguent pas pour autant en retrait les médiums ni les graves, tout aussi larges et sonores. Son interprétation, très investie et pleine de malice, amuse sans relâche avec ses mimiques savoureuses et son allure de déesse Kardashianienne, dans sa quête d’un amant toulonnais. »

Olyrix, Moisés Ordóñez Alarcón, 16/05/2025

« Anne-Lise Polchlopek envoûte en s’emparant de l’espace et du champ de notes ; la beauté d’Hélène réside aussi dans la musique, dans son corail et sa détermination. La mezzo-soprano figure la foi du désir et des envies, d’une reine insatiablement curieuse. Pas l’ennui bourgeois d’une parvenue. Et cela s’en ressent dans son émission linéaire et baladeuse au soutien imparable, qui ouvre les chemins les moins évidents. »

OperaOnline, Thibault Vicq, 13/05/25

« Le succès de cette production tient aussi à ses interprètes remarquables et à un chœur investi.

Anne-Lise Polchlopek captive en Hélène avec une présence moderne et une projection vocale assurée. »

Arts Spectacles.com, Leïla Metina-Bouchour, 13/05/25

« Pâris forme un couple des plus savoureux avec l'Hélène impressionnante d'Anne-Lise Polchlopek »

ResMusica.com, Jean-Luc Clairet, 24/05/25

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© Jean Fleuriot
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© FannyLRPhotography
© FannyLRPhotography

HERCULES 

G. F. Haendel

Direction : David Stern, Opera Fuoco

Opéra de Massy

Mai 2024

« Si l’opéra reste dans les mémoires, c’est avant tout pour les airs dévolus à Déjanire, ce soir campée par la mezzo Anne-Lise Polchlopek, visiblement à l’aise dans le répertoire Haendélien (elle devrait d’ailleurs apparaître dans la distribution du Messie à l’opéra de Saint-Etienne dans quelques mois), convaincante par une détermination sans faille, une présence physique et vocale à même de nous la faire apparaître tantôt amoureuse sincère, tantôt inquiète, et évoluer vers des sentiments plus sombres, en femme se sentant bafouée, sur le point d’être reléguée face à sa rivale. Il faut dire que le rôle, à la création de l’œuvre tenu par Anastasia Robinson (une habituée des créations d’œuvres de Haendel, aussi connue dans le Londres du XVIIIème siècle pour sa voix que pour quelques scandales sur fond d’intrigues amoureuses comme les anglais en raffolent), est un diamant, et cela dès le premier acte sur lequel Anne-Lise Polchlopek peut exprimer toute la sensibilité de son timbre (O, Hercules, why art thou absent from me ?) et déjà une belle capacité de projection et une souplesse vocale très fluide sur l’aria The world, when day’s career is run. Eplorée, perdue à l’acte I, Déjanire déploie sa détermination dans le deuxième acte, accusatrice envers Hercule et sa perfidie (Resign thy club and lion’s spoils) et une fois le drame survenu, se rend compte de sa culpabilité (Acte III,Where shall I fly? Where hide this guilty head?). Quand à l’air, célèbre, de la folie de Déjanire à l’acte III (Where Shall I Fly), avec le chœur de Furies et ses nombreuses ruptures de tempo, il apparaît comme l’un des airs les plus dramatiques et terrifiants du compositeur, au-delà d’une complexité vocale dont la mezzo-soprano se sort avec les plus grands honneurs. »

MuseBaroque.fr, Pierre-Damien Houville, 14/05/24

« La distribution est nettement dominée par l'impressionnante Dejanira d'Anne-Lise Polchlopek, tant par son allure que par son mezzo puissant et homogène. Maîtrisant une tessiture​ hybride, elle caractérise son personnage dans toute sa complexité, tour à tour joyeuse et jalouse, ironique - remarquable "Resign thy club" - et folle de désespoir. »

Opéra Magazine, Thierry Guyenne, 04/05/24

© Première Loge

THE CARMEN CASE

Soh/Bizet/Lacroix

Direction : Lucie Leguay

Opéra National de Bordeaux

Janvier 2024

 

« Anne-Lise Polchlopek est une Carmen on ne peut plus crédible, à la voix sonore, au tempérament de feu. »

Opéra Magazine, Christian Wasselin, 31/01/24

 

« Au final, c’est Carmen, encore et toujours, qui triomphe grâce […] à Anne-Lise Polchlopek – elle a les notes, le cran et la liberté, vocale et scénique, de l’emploi. Ce n’est que justice ! »

Diapason Magazine, Benoît Fauchet, 26/01/24

 

« La mezzo-soprano française affiche une voix particulièrement ancrée, avec des aigus larges et pénétrants qui rendent à son rôle toute sa puissance de caractère. Le souffle n’est jamais altéré, même lorsque la mise en scène lui impose de chanter le corps engoncé dans la tribune. »

Olyrix, Olivier Delaunay, 26/01/24

 

« Anne-Lise Polchlopek è perfetta nel restituire la fiera libertà di Carmen. La scena finale sulle note di "L'amour est un oiseau rebelle" è densa di emozione. »

Fattitaliani.it  13/01/24

© Aurélien Kirchner
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