top of page
IMG_1143.JPG

RÉCITAL SALLE CORTOT
avec Anna Giorgi

10 février 2024

Festival Élite
 

" Le programme (...) aura permis de mettre en valeur la remarquable adaptabilité stylistique de l’interprète, ainsi que ses grandes qualités vocales, techniques et interprétatives. 
La voix d’Anne-Lise Polchlopek est d’une belle homogénéité, avec un grave chaleureux, un aigu franc, et une liaison entre les registres d’un grand naturel. Si l’on sent la chanteuse particulièrement à l’aise dans la mélodie et l’opéra français (elle a remporté l’an dernier le Grand prix de la mélodie au Concours international de Toulouse), elle ne se montre pas moins convaincante dans le Didon et Énée de Purcell ou Le couronnement de Poppée de Monteverdi. De la reine de Carthage, Anne-Lise Polchlopek possède la grandeur de ton mais aussi la tristesse noble et pudique, avec un « Remember me » dont la reprise pianissimo est poignante… comme le sont les exclamations douloureuses qui ouvrent les adieux à Rome, touchants de sobriété et d’émotion contenue. Le répertoire italien plus tardif, au service duquel la mezzo met cette fois-ci une chaleur expressive très bienvenue, est représenté par l’air de Musette extrait de la rare Bohème de Ruggiero Leoncavallo, le « Sole e amore » de Puccini (qui préfigure le quatuor clôturant l’acte III de La bohème…), et l’air de Leonora de La favorita (en italien : dommage…), dont les écarts vocaux sont bien maîtrisés et dont la chanteuse met parfaitement en valeur le contraste opposant le lancinant  « O mio Fernando » à la fougueuse cabalette. Merci enfin à Anne-Lise Polchlopek d’avoir proposé quelques raretés, telles « La Princesse sans cœur » d’Holmès, ou encore la très belle « Scène de Phèdre » de Viardot.

(...) Le public, conquis, réclame un bis : ce sera le délicieux « À Chloris » de Reynaldo Hahn, offert avec tout le charme et toute la simplicité requis par la page. Anne-Lise Polchlopek : plus qu’une artiste prometteuse, un talent déjà confirmé dont nous suivrons les prochaines apparitions avec intérêt !"


Première Loge, Stéphane Lelièvre, 11 février 2024

© Pascal Gely

048pg20230503_1.jpg
094pg20230503_1.jpg

© Pascal Gely

HERCULES 

G. F. Haendel

Direction : David Stern, Opera Fuoco

Opéra de Massy

Mai 2024

« Si l’opéra reste dans les mémoires, c’est avant tout pour les airs dévolus à Déjanire, ce soir campée par la mezzo Anne-Lise Polchlopek, visiblement à l’aise dans le répertoire Haendélien (elle devrait d’ailleurs apparaître dans la distribution du Messie à l’opéra de Saint-Etienne dans quelques mois), convaincante par une détermination sans faille, une présence physique et vocale à même de nous la faire apparaître tantôt amoureuse sincère, tantôt inquiète, et évoluer vers des sentiments plus sombres, en femme se sentant bafouée, sur le point d’être reléguée face à sa rivale. Il faut dire que le rôle, à la création de l’œuvre tenu par Anastasia Robinson (une habituée des créations d’œuvres de Haendel, aussi connue dans le Londres du XVIIIème siècle pour sa voix que pour quelques scandales sur fond d’intrigues amoureuses comme les anglais en raffolent), est un diamant, et cela dès le premier acte sur lequel Anne-Lise Polchlopek peut exprimer toute la sensibilité de son timbre (O, Hercules, why art thou absent from me ?) et déjà une belle capacité de projection et une souplesse vocale très fluide sur l’aria The world, when day’s career is run. Eplorée, perdue à l’acte I, Déjanire déploie sa détermination dans le deuxième acte, accusatrice envers Hercule et sa perfidie (Resign thy club and lion’s spoils) et une fois le drame survenu, se rend compte de sa culpabilité (Acte III,Where shall I fly? Where hide this guilty head?). Quand à l’air, célèbre, de la folie de Déjanire à l’acte III (Where Shall I Fly), avec le chœur de Furies et ses nombreuses ruptures de tempo, il apparaît comme l’un des airs les plus dramatiques et terrifiants du compositeur, au-delà d’une complexité vocale dont la mezzo-soprano se sort avec les plus grands honneurs. »

MuseBaroque.fr, Pierre-Damien Houville, 14/05/24

« La distribution est nettement dominée par l'impressionnante Dejanira d'Anne-Lise Polchlopek, tant par son allure que par son mezzo puissant et homogène. Maîtrisant une tessiture​ hybride, elle caractérise son personnage dans toute sa complexité, tour à tour joyeuse et jalouse, ironique - remarquable "Resign thy club" - et folle de désespoir. »

Opéra Magazine, Thierry Guyenne, 04/05/24

© Première Loge

THE CARMEN CASE

Soh/Bizet/Lacroix

Direction : Lucie Leguay

Opéra National de Bordeaux

Janvier 2024

 

« Anne-Lise Polchlopek est une Carmen on ne peut plus crédible, à la voix sonore, au tempérament de feu. »

Opéra Magazine, Christian Wasselin, 31/01/24

 

« Au final, c’est Carmen, encore et toujours, qui triomphe grâce […] à Anne-Lise Polchlopek – elle a les notes, le cran et la liberté, vocale et scénique, de l’emploi. Ce n’est que justice ! »

Diapason Magazine, Benoît Fauchet, 26/01/24

 

« La mezzo-soprano française affiche une voix particulièrement ancrée, avec des aigus larges et pénétrants qui rendent à son rôle toute sa puissance de caractère. Le souffle n’est jamais altéré, même lorsque la mise en scène lui impose de chanter le corps engoncé dans la tribune. »

Olyrix, Olivier Delaunay, 26/01/24

 

« Anne-Lise Polchlopek è perfetta nel restituire la fiera libertà di Carmen. La scena finale sulle note di "L'amour est un oiseau rebelle" è densa di emozione. »

Fattitaliani.it  13/01/24

bottom of page