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« Il y a des artistes dont on a l’impression qu’ils n’ont qu’à ouvrir la bouche pour émettre les sons les plus mélodieux, comme si cela leur était tout naturel et ne leur coûtait aucun effort. 

Anne-Lise Polchlopek est précisément de ceux-là. » (Laurent Bury).

Violoniste de formation, diplômée en lettres, langues et architecture, Anne-Lise Polchlopek étudie le chant à Paris avec Claudine Le Coz, puis au CNSMD de Lyon dans la classe de Mireille Delunsch. Membre de l’Atelier Lyrique Opera Fuoco (David Stern) et du Studio de l’Opéra National de Lyon, elle se perfectionne auprès de José van Dam, Sophie Koch et Stéphane Degout à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth en Belgique.

 

Elle suit les Master class de Ludovic Tézier, Felicity Lott, Bernarda Fink, Véronique Gens, Jean-Paul Fouchécourt, Harmut Höll, Philippe Cassard, Susan Manoff ou encore Barbara Hannigan et William Christie.

 

Lauréate du Concours International Nuits lyriques de Marmande (2018), du Concours International de Mélodie de Gordes (2018), de la Fondation Royaumont (2020,21,22), du prix Déodat de Séverac avec la pianiste italo-américaine Elenora Pertz lors du 11e Concours International Nadia et Lili Boulanger en 2021, elle est boursière du Mécénat Musical Société Générale (2020/21). 

Elle remporte en octobre dernier le Grand prix de la mélodie du Concours international de mélodie de Toulouse aux côtés de la pianiste biélorusse Natallia Yeliseyeva.

 

La jeune mezzo-soprano fait rapidement ses débuts sur scène et interprète, entre autres, le rôle de Dorabella (Così fan tutte) à Neimënster (Luxembourg), du Prince Charmant (Cendrillon, Massenet) à l’Amphithéâtre de l’Opéra National de Lyon, les rôles d’Augustine Bremond, du Dr Grimaldi et de la Comtesse de Pourtalès (Les Enfants du Levant,  Aboulker) avec l’Opéra National de Lyon au Théâtre de la Renaissance, d’Amatre (Serse) au Beijing Music Festival avec Opera Fuoco sous la direction de David Stern, de Zulma (L’Italienne à Alger) à l’Opéra de Clermont-Ferrand, de Marcelline (Nozze di Figaro) avec Opera Fuoco à la Grange aux pianos, de Mère Marie de l’Incarnation (Dialogues des Carmélites) au CNSMD de Lyon, les rôles du Pâtre, de la Chatte, de l’Écureuil (L’Enfant et les Sortilèges) avec le Studio de l’Opéra National de Lyon, The Old Lady avec Opera Fuoco (Candide, Bernstein), Cherubino (Nozze di Figaro) à l’Opéra Clermont-Auvergne, Mme Noé (Noye’s Fludde, Britten) au Théâtre de Caen, Nicklausse (Contes d’Hoffmann) à Nancy.

 

Sa saison 2022/23 inclut des débuts au Festival de Radio France Montpellier, à l’auditorium du Musée d’Orsay, au Wigmore Hall, à l’Opéra de Lille, au Muse Salentine Festival, à l’Oxford Lieder Festival, à la Casa de las Condes (Santiago, Chili), au Festival de Flagey (Bruxelles) avec l’Orchestre Royal de Wallonie, à l’Opéra de St Étienne (Requiem, Mozart), à la Philharmonie de Paris et l’Opéra de Massy (We are Eternal (Dorabella, Cherubino, Elvira) avec Opera Fuoco), au TAP de Poitiers (Carmen, rôle titre, The Carmen Case (Bizet/Soh), concept, livret et mise en scène Alexandra Lacroix), au Théâtre National de Taichung à Taïwan (Cendrillon, rôle titre, Massenet, mise en scène Laurent Pelly).

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En 2023/24, Anne-Lise reprend le rôle de Carmen (The Carmen Case, Bizet/Soh/Lacroix) au Grand Théâtre de Luxembourg et à l’Opéra National de Bordeaux, sous la direction de Lucie Leguay. Elle fait également ses débuts à Bozar (Bruxelles) aux côtés de José Van Dam (soliste,  A Midsummer Night’s Dream, Mendelssohn), à la Philharmonie de Cracovie (Pologne ; alto solo, 9ème Symphonie, Beethoven), à l’Opéra de Massy dans le rôle de Déjanire (Hercules, Haendel).

 

En 2024/25, la jeune mezzo-soprano débutera à l’Opéra Royal de Wallonie-Liège dans Katja Kabanova de Janacek (Glasa/Feklusa), à l’Opéra de Limoges dans Carmen (rôle titre, The Carmen Case, Bizet/Soh/Lacroix), à l’Opéra de Toulon dans La Belle Hélène (rôle titre, Offenbach), retrouvera le rôle de Mère Marie de l’Incarnation dans Dialogues des Carmélites de Poulenc (Fondation Napoléon, Paris) et l’Opéra de St Etienne pour un Messie de Haendel (alto solo) sous la direction de Paul Agnew. 

En 2026, elle fera ses débuts à l’Opéra National du Capitole au sein de plusieurs productions et d’un récital.

 

Amoureuse des mots et de la musique de chambre, Anne-Lise Polchlopek a participé à deux disques de mélodies françaises, parus fin 2022 : le premier « Paul Arma, Chants du silence » (Éditions Hortus) sur invitation du pianiste Thomas Tacquet, le second, celui de l’Académie Orsay-Royaumont (B-Records) dont elle est lauréate en 2021/22 avec le pianiste Nicolas Royez. Chaque disque, chaleureusement salué par la critique, a été accueilli et présenté par Clément Rochefort et Xavier Carrère dans l’émission « Génération France Musique » en direct à la radio.

 

En 2024, elle enregistre pour Alpha Classics le personnage de la Baronne dans Gosse de riche de Maurice Yvain avec les Frivolités Parisiennes.

 

Au printemps 2025, Anne-Lise sortira son premier album personnel chez Outhere Music, accompagnée par le pianiste et chef italien Federico Tibone, et le guitariste classique français Pierre Laniau.

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